Marseille : une reprise timide du marché qui va faire flop

La situation du marché à Marseille

Si l’on a constaté un regain d’activité lié à une légère baisse des taux (passés d’environ 4,2% à 3,5%) et à la période de l’année qui était très favorable, le marché n’était néanmoins pas sorti d’affaire car l’offre n’est pas encore alignée avec le financement.
Nous étions dans ce que l’on peut considérer comme un sursaut.

Un sursaut temporaire de l’immobilier à Marseille

En effet, cette légère baisse des taux, surmédiatisée, laisse croire certains à une embellie. Or, une vraie reprise n’était pas prévue à ce jour puisque les taux ne continueront probablement pas à baisser dans l’immédiat et nous ne retrouverons en tous les cas pas le même volume de ventes qu’auparavant.

Des défis persistants pour les acquéreurs

Même si des signes indiquaient un retour d’intérêt des acheteurs (nous avons observé une hausse de 20% des recherches sur notre site internet), et que des mesures comme les prêts à taux bonifiés ou les prêts à taux zéro devaient permettre de faciliter l’accès à la propriété dans certaines conditions, il faut rappeler que le pouvoir d’achat des emprunteurs a perdu entre 20 et 25% par rapport à la période où les taux se situaient autour de 1%.

Un déséquilibre entre l’offre et la demande

En face, les vendeurs, souvent déçus de ne pas parvenir à vendre leur bien au prix espéré, préfèrent le retirer de la vente lorsqu’ils sont en position de patienter.
Cette situation est la preuve d’un déséquilibre structurel entre acheteurs et vendeurs, présent de façon marquée dans certains quartiers.

Et c’était avant de prendre en considération la situation politique qui risque de tout bloquer cet été :

Les élections qui s’annoncent et l’instabilité politique ont arrêté le marché. Il est à craindre un blocage du marché pendant quelques semaines ou quelques mois ou plus. Selon les décisions politiques qui seront prises, cela pourra aggraver la situation ou la débloquer si l’on est optimiste.

Les prévisions à long terme

Au-delà des turbulences politiques, nous prévoyons un ajustement progressif et long qui se fera à condition d’un retour à la réalité des vendeurs et de leur perception des prix.
Ils doivent souvent faire le deuil des niveaux de prix qu’ils ont eu en tête auparavant, lors d’une situation que l’on peut qualifier d’historique et anormale, et prévoir d’assumer financièrement un nouveau prix de vente réaliste.
Ce retour à la normale se fera sûrement de façon non linéaire, avec des hauts et des bas et en plusieurs années, mais nous sommes confiants pour dire que le marché redeviendra sain et dynamique à horizon de deux ou trois ans. Si les politiques ne font pas d’erreur….

Vous avez le projet de vendre? Assurez-vous d’être bien accompagné afin que l’évaluation corresponde à la réalité du marché. 
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