Immobilière Pujol: notre avis sur le marché immobilier 2017
- 14 janvier 2018 | Stéphane Pujol
Après les festivités de ces vacances de Noël, retour au boulot et projets pour cette année. Je ne sais si cela est le fait de vieillir ou d’être saturé d’informations contradictoires, mais j’ai l’impression que l’année 2017 a été bonne et en même temps mauvaise.
Je me demande bien ce que pensent mes clients et s’ils parviennent à se projeter sur les prix de vente, leur évolution et sur les loyers. J’ai fait ce bilan pour montrer que tout va bien dans notre ville, mais nous nous éloignons des prix Aixois, Lyonnais, Toulousain sans compter ceux de Bordeaux.
Voilà les prix des arrondissements et le nombre de locations que nous y avons réalisés :
90 % des candidats locataires cherchent à éviter le 13014, 13015 et 13016 selon les alertes de notre site qui plongent, car rares sont ceux qui souhaitent y vivre.
Le 13003 s’enfonce malgré les investissements réalisés. L’avenir de notre centre-ville se joue probablement dans ce quartier.
Il n’y a pas eu de changement notable sur le marché locatif d’une année à l’autre dans les autres arrondissements. Le marché est soutenu, mais toujours difficile. Louer au même prix un appartement dans lequel aucun travail n’est engagé n’est possible qu’une fois sur deux.
Le marché de l’investissement est dynamique pour les petits propriétaires investisseurs qui sont à l’affût du studio ou du T2. Les gros investisseurs historiques (surtout ceux soumis à l’ISF et au futur Ifil) sont en phase de désinvestissement en entretenant moins et en procédant à des ventes au fil de l’eau de leur propriété.
Je ne pense pas que les investisseurs Pinel compensent en nombre d’appartements donnés à bail les pertes liées aux ventes des bailleurs dans l’ancien. Louer dans notre ville dans 10 ans sera très difficile faute d’offre.
Derrière la hausse moyenne se cachent des disparités qui se creusent. Je me demande ce que vont devenir ces grands ensembles en copropriété des années 60 et 70 dans lesquels les charges sont chères et de gros travaux sont à engager.
La fausse stabilité du marché de la location :
Le loyer moyen est de 12,1 € le m. Il aurait baissé de 3 % en 3 ans. J’emploie le conditionnel, car pour notre part la moyenne de nos loyers a été de 12,8 € en baisse de 2 % par rapport à 2016, mais en hausse de 3 % par rapport à 2015. Voilà les prix des appartements que nous avons loués selon les types d’appartements :Le marché de la transaction : un peu pareil
Là aussi, la stabilité des prix est de rigueur en apparence. Les prix ont progressé de 2,7 % sur un an, soit pas grand-chose. Le marché a été dynamique avec beaucoup de vente grâce aux taux d’intérêt toujours bas. A Marseille, dès que vous avez un CDI, vous achetez. Les bons quartiers sont en hausse et les mauvais ne trouvent pas d’acheteur, même à prix cassés. J’espère et pense que la suppression de la taxe d’habitation va donner un coup de fouet au marché. Pour rappel notre ville est la plus imposée par ses collectivités des grades capitales. Notre marché est étouffé sous le poids de cette fiscalité anormale. Entre les prix affichés et les prix obtenus, les rabais dont de 4,8 %. Il y aurait au niveau de la ville 0,8 acheteur pour un vendeur. Si nous excluons les quartiers difficiles, le marché est équilibré. J’ai mis ce digramme de Century 21, car c’est une bonne photographie de notre villeNous attendons le choc d’offre de notre cher président :
Pour l’instant il fait le contraire de ses discours. Il fait baisser l’offre immobilière considérant les propriétaires comme des rentiers qui ne rendent pas de service à l’économie. Ils taxent encore plus les investisseurs immobiliers qui sont déjà les champions du monde des contribuables les plus taxés. Comme tous nos anciens présidents, il croit que la France ressemble à Paris et en tire des jugements de valeur inappropriés. Son administration considère toujours notre ville comme un marché tendu. Tendu par qui ? Par quoi ? Nul ne le sait sauf eux. Il changera d’avis quand il regardera les chiffres et les conséquences de ces premiers actes. Heureusement, il n’y a pas de catastrophe comme la Duflot dans son gouvernement et qu’il bénéficie d’un marché soutenu. Ces erreurs permettront d’adoucir ses mauvais choix. Nous aimerions tellement qu’il ne fasse rien, ne change rien, ne modifie aucune règle pour nous laisser le temps de nous adapter et nous laisser le temps de digérer toutes les modifications débiles du précédent quinquennat. Nous laissez tranquille et arrêtez d’emmerder nos propriétaires ou copropriétaires sans rien changer serait sage tellement les politiques génèrent eux-mêmes les difficultés du marché.Nous vivons une époque formidable :
Tout se sait, tout se voit désormais grâce aux réseaux sociaux. Cela fait mal à l’image de notre ville et de certains quartiers. Je pense que comme moi, vous voyez tout ce qu’il s’y passe. Mais qu’est-ce que c’est bon de voir toutes ces informations positives et négatives inondées les réseaux sociaux. Quelle belle prise de conscience de la réalité ! J’espère un changement de mentalité. Cela commence à se traduire concrètement par des actes et des initiatives comme un renouveau. Vivement que les politiques accompagnent et favorisent ces signes de vitalité et cet envie DES MARSEILLAIS.
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